Bánya débute dans un petit village de Hongrie, au sud de Budapest, où le jeune photographe anglais George Booth-Cole rencontre Istvan et Aniko, un couple de fermiers. Pendant les sept années qui suivent, il récolte les témoignages des agriculteurs, commerçants et locaux de cette région rurale victime de la forte industrialisation minière. Entre 2017 et 2024, il enregistre la dégradation des conditions de vie des habitants de la région face aux changements économiques du pays : “Industrialisation is like a storm, a downpour, you can see it coming, you know it’s going to hit, but you can’t do anything about it.” [L’industrialisation, c’est comme une tempête, un déluge, tu la vois arriver, tu sais qu’elle va frapper, mais tu ne peux rien faire contre.]
George Booth-Cole a déjà auto-publié un certain nombre de fanzines noir et blanc. Avec Bánya, produit en collaboration avec la maison d’édition argentine Club del Prado, il reste fidèle à l’esthétique du fanzine en proposant un travail abouti sur un sujet social important.
La sensibilité de l’artiste pour le travail manuel est reflétée dans la conception même du livre : George Booth-Cole a tiré lui-même ses images ; l’impression risographique, la couverture sérigraphiée et la reliure ont été réalisées par Club del Prado pour les 170 copies.
20×28 cm
![TJ_Cover_FRA[2]](https://www.henricartierbresson.org/wp-content/uploads/2014/08/TJ_Cover_FRA2-w1200-h1900-300x290.jpg)
